La milice Mai Mai Bakata Katanga de gedeon kyungu opera deja pour Joseph Kabila au Kasai pour creer
- diambambam
- Apr 3, 2017
- 4 min read

Kasaï Central : Des miliciens Bakata Kata signalés à Kananga
L’ex-chef milicien Kyungu Mutanga, alias "Gédéon" a cédé sa Milice à Joseph Kabila dont il est devenu le chef depuis en échange de la liberté malgré ses crimes de cannibalisme et l'évasion de la prison, ces miliciens Bakata Kata opèrent dans le grand Kasaï depuis la semaine derrière, et d’ailleurs nous sommes certains que ce sont ces miliciens de Kabila qui occupent la ville de Luebo et ce sont eux qui se sont attaqués aux églises, et décapités l’épouse de l’administrateur de la ville de Luebo, comme ils avaient décapités Zaida Catalan l’experte de l’ONU à Tshimbulu.
Que se passe-t-il à Kananga? Selon des sources, depuis jeudi matin, des militaires arrêtent des jeunes de 10 à 30 ans. Il est fait état d’exécutions sommaires dans la commune de Nganza. Sur les réseaux sociaux, des informations fragmentaires font état de rafle, maison par maison. D’après des sources, des Maï Maï Bakata Katanga de "Gédéon" - réputés dans l’art de manier la machette - ont été déployés au chef-lieu du Kasaï Central. Ils joueraient le rôle de supplétifs aux éléments de l’armée et de la police. Des avions cargos affrétés par la Présidence de la République auraient fait plusieurs rotations entre Lubumbashi et Kananga. Nul ne sait désormais qui est qui?
Au Conseil de sécurité à New York, l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU Nikki Haley a présenté le "Congo libéré" de "Joseph Kabila" comme un Etat corrompu et qui brime sa propre population. Dans l’espace "Grand Kasaï", le pouvoir kabiliste recourt à des méthodes dignes d’un Etat-voyou. A preuve, ces cris d’alarme lancés par originaires et des internautes.
Dans un message publié jeudi 30 mars, l’ancien gouverneur du Kasaï Occidental Claudel André Lubaya parle carrément de "génocide en cours " au Kasaï. Selon lui, les forces armées ont opérées des perquisitions domiciliaires sans mandat "dans une brutalité inouïe". Des jeunes de 10 à 30 ans ont été raflés. Lubaya fait par ailleurs état "d’exécutions sommaires" et de violences faites aux femmes.
Lubaya "dénonce avec indignation" ce qu’il qualifie "d’extermination apparemment planifiée et organisée" de la jeunesse kasaïenne "pour des raisons que seul le pouvoir en place connaît et que seule une enquête indépendante pourra élucider".
Un internaute de renchérir : "D’après une source militaire qui a requis l’anonymat, des militaires pénètrent dans les habitations de la commune de Nganza et le quartier Télécom. Ils tuent, pillent et violent". "Les cadavres sont acheminés à l’EFO (Ecole de formation des officiers) où ils sont enterrés on ne sait dans quelles conditions".
D’autres sources rapportent que des familles entières ont quitté leurs habitations dans la commune Nganza. Celle-ci est quadrillée par des militaires indisciplinés à la recherche des miliciens.
Fuite en avant
Depuis la découverte des corps sans vie des enquêteurs américains Michaël Sharp et Zaida Catalan, "Joseph Kabila" et les "durs" de son régime sont pris de panique. Ils commencent à sentir l’étau diplomatique se resserrer. Aussi, ont-ils opté pour la fuite en avant.
L’annonce de l’exécution et la décapitation de 39 policiers par des présumés miliciens Kamwena Nsapu constitue un des scénarios. Une mise en scène. Une semaine après cette annonce, les cadavres des policiers restent toujours invisibles. A Kinshasa, lieu de provenance des "victimes", il n’est fait état d’aucune veillée mortuaire. Encore moins de cérémonie d’inhumation.
Cette situation ubuesque n’a pas empêché la "majorité présidentielle" de présenter des "condoléances" à son "autorité morale". L’objectif est de diluer les reproches faits au pouvoir kabiliste pour l’"usage disproportionné de la force" face aux présumés miliciens. Michaël Sharp et Zaida Catalan devaient enquêter sur des informations faisant état de l’existence de plus d’une dizaine de fosses communes.
Au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi 30 mars, André-Alain Atundu Liongo a, au nom de la MP, exhorté "les autorités compétentes à établir les circonstances exactes de cette tragédie et à sanctionner, selon la rigueur de la loi, les auteurs et les commanditaires de cet acte ignoble".
Les représailles sont en cours à Kananga sous la forme d’une "chasse à l’homme" des prétendus miliciens Kamwena Nsapu.
Bakata Katanga
Ancien rebelle, "Joseph Kabila" a fait transporter de Lubumbashi à Kananga plusieurs miliciens centaines de Bakata Katanga dont le chef, Kyungu Mutanga alias "Gédéon", a fait reddition en octobre dernier. C’était sous la protection du chef barbouze Kalev Mutondo et du gouverneur du Haut Katanga Jean-Claude Kazembe Musonda.
Dans une dépêche datée du 24 mars, l’ACP indique que la dernière branche de la milice Kamwena Nsapu serait basée dans la commune de Nganza. Selon cette Agence officielle, quelques irréductibles refuseraient de "répondre à l’appel de la paix du gouvernement" lancé par le ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary.
Après avoir semé la terreur sur l’axe Mitwaba-Manono-Pweto au cours de la première moitié de 2000, "Gédéon" a été jugé et condamné en 2008. En septembre 2011, il s’est évadé de la prison de haute sécurité de Kasapa à Lubumbashi. L’homme a pu bénéficier de la complicité de deux "vieux amis". A savoir, "Joseph Kabila" et John Numbi Banza. Les trois hommes se sont connus en 1999 lors du lancement des Forces d’autodéfense populaires par Mzee LD Kabila...
Comments